Dans la pénombre, j'apparais totalement dévétue.

Seuls des souffles amplifiés par un micro s'échappent de l'obscurité.

 

Commence une danse cathartique, offrant un corps domestique...
S'a(ban)donnant aux manipulations des autres...
Je me frotte aux corps présents, me laisse accéder à des jeux tactiles où flâne le parfum d'un érotisme désabusé.

 

Mon corps se révèle en discrétion à la lumière noire, et se dévoile progressivement,

tandis que j'insite les gens à m'enduir de farine. Je serpente entre rires persiffleurs ou génés,

lorsque je me traine à leurs pieds, ou m'agrippe à eux.

La voix légère et charnelle du début s'opacifie et glisse vers un ton plus animal, trivial.

Un coréen e(m)pris aux pulsions s'entreprend à une parade cavalière...