MÉLODIE DUCHESNE


 
//////// CYBER BUTA KALA ////////

Installation Performée - Binôme Tchapat & Cissou

 


MARSEILLE @ Point de Bascule
Novembre 2010

Fragments textuels extraits du " Manifeste en langage clair "
& du " Théatre et son double " de Antonin ARTAUD

 

L' INSTALLATION

Sous une mezzanine, des bandelettes de tissus se déploient comme des faisceaux lumineux en tension. Suspendues, écartelées, éclatées entre sol, murs et plafond, elles définissent un espace confiné...

Un "cyber aquarium". Cet antre plongé dans la pénombre, ne laisse entrevoir que la discontinuité de segments phosphorescents, rehaussée à la lumière noire et un néon rouge. Le sol est largement recouvert de hachis de papier blanc. Une légère vibration sur ces particules volatiles, émise par 4 ventilateurs, évoque un souffle artificiel.

 

 


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Deux corps claustrophobes, confrontés à cet espace exigu, suggèrent, s'expérimentent à la Dualité Corps / Esprit. L'installation se délite dans le fatras d'un dialogue disjoint entre ces 2 entités... Segmentarité et lignes de fuite... Les segments, comme allégorie du langage...?
...Buta Kala ...l'infra-monde... les lumières aveugles...

CISSOU

Le corps pensant. Celui qui parle et donne un sens de lecture à la pièce. Il déclame. Au pied du mur, il cherche ses mots. Seule sa tête est en lumière. Le corps de ce personnage est dissimulé, contraint dans un cube. Sa mobilité est très restreinte, il se meut avec une lenteur extrême.

TCHAPAT

Le corps acéphale. Celui qui répond à ses pulsions. Il s'ouvre à un métalangage des nerfs qui appelle à la fugacité de mouvements. Discordance du répertoire gestuel, qui provoque des accidents. Du dépouillement à la vetriloquie des organes... Les soubassements du langage oral. Aux râles et à cris, la voix s'emporte à des envolées lyriques, s'étrangle, se strangule aussitôt.